Quelles sont les limites écologiques de la croissance? (Seconde / Terminale)
(temps de lecture: 2 min)
Il existe quatre problèmes liés à la production et à l’augmentation
des richesses créées (la croissance économique). Ces quatre problèmes sont appelés limites écologiques
de la croissance.
Pour produire il fallait des ressources… et notamment, des ressources
naturelles. Or ces ressources naturelles ne sont pas en quantités
illimitées.
Prenons l’exemple du pétrole… On en produit toujours plus
mais on va atteindre le pic pétrolier.
Le Pic pétrolier, c’est le moment où l’on aurait atteint le
maximum de production de pétrole avant que cette production ne commence à
diminuer. Ce pic serait atteint en 2025… donc dans trois ans… On verra.
Qu’est-ce que ça implique ? Que se passe-t-il quand
quelque chose commence à devenir rare ?
Réponse : son prix augmente. Et quand le prix augmente,
qui est-ce qui en fait les frais? Réponse : Les plus pauvres, mais aussi
les entreprises qui utilisent du pétrole (les industries chimiques, les
transports, …).
Le pétrole qui voit son prix exploser, vos grands-parents
l’ont déjà connu : ça s’appelait le « choc
pétrolier ». La conséquence a été l’explosion du chômage. Et on ne
s’en est toujours pas véritablement remis.
Ce premier problème
que l’on vient de soulever, c’est celui de l’épuisement des ressources. Il touche
le pétrole, le gaz, les minerais… mais aussi la terre : la terre que l’on
utilise pour produire des aliments est de plus en plus pauvres en nutriments
nécessaires pour produire ces aliments.
Il touche l’eau : les nappes phréatiques se réduisent
et certains fleuves n’atteignent même plus la mer parce qu’on pompe trop
dedans.
Il touche les forêts. Pour produire toujours plus, on
déforeste… notamment en Amazonie et dans les forêts tropicales.
En réduisant l’espace naturel, on réduit la capacité des
espèces animales sauvages de survivre.
C’est le cas pour les animaux de la forêt mais aussi pour
les animaux marins : par exemple, la surpêche réduit la capacité de certains
dauphins à s’alimenter et la capacité des stocks de poissons à se renouveler.
Enfin, la perte de biodiversité touche aussi les végétaux.
Et par-delà l’aspect disparition d’une espèce, il faut se rappeler que la vie
c’est un équilibre : en faisant disparaitre une espèce, on fragilise les
autres tout au long de la chaine alimentaire.
Un exemple très simple : il y a de moins en moins
d’abeilles à cause des insecticides. Or les abeilles assureraient 80% de la
polonisation des plantes à fleurs. Ce qui permet d’avoir des fruits qui
nourrissent les animaux… et surtout les humains.
Les insecticides comme les pesticides nous permettent de faire le lien avec le troisième problème : la pollution. Un fruit qui a des résidus de produits chimiques, c’est un fruit pollué. Cela concernerait les trois quarts des fruits en France et 40% des légumes.
Quand on produit, on transforme des choses mais en faisant
cela on peut générer ce qui s’appelle un effet
externe négatif (un
« truc » négatif qui s’ajoute à la production) et qui va toucher
le consommateur du produit, le travailleur de l’entreprise qui produit ou le
citoyen lambda.
La pollution, c’est aussi celle des cours d’eau. Dépolluer
l’eau pour pouvoir la boire coûte très cher et qui paie cette dépollution?
Ben, c’est vous.
Et enfin, la pollution, c’est aussi celle de l’air qu’on
respire.
L’un des effets externes négatif principal, c’est celui des
rejets de produits chimiques ou de particules dans l’air.
Ça n’est pas en France que c’est le plus important (c’est
surtout dans les grandes de villes d’Asie, voire d’Amérique latine) mais quand
même, la pollution n’a pas de frontières. Et d’une manière générale, les
enfants ont beaucoup plus de problèmes pulmonaires dans les grandes villes françaises
que dans les campagnes.
Et ces quatre problèmes peuvent être reliés les uns aux
autres. Par exemple, la déforestation des zones tropicales réduit la capacité
de la nature à absorber le dioxyde de carbone.
Autre exemple : pour retarder l’épuisement du pétrole, on peut
aller forer en Arctique et dans les zones qui se dégèlent en ce moment mais on
aggraverait la pollution, le réchauffement et la perte de biodiversité
Mais comme je le disais : « il y a des solutions ».
elles sont à la fois d’ordre politique, économique et technologiques.
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