L'impact des fluctuations de l'activité économique sur le chômage et le rôle des amortisseurs sociaux

 



Imaginons que vous soyez chef d’entreprise. Vous avez des salariés. Lorsque vos clients augmentent (et donc vos ventes), donc lorsque la demande envers vos produits augmente, vous embauchez plus de personnes pour pouvoir répondre à cette augmentation. Mais quand vos clients diminuent, ou surtout lorsque leurs achats diminuent, vous êtes incité et parfois obligé de licencier donc de mettre des salariés au chômage.

« Incité » parce que comme votre entreprise gagne moins, il faut envisager de faire des économies. « Parfois obligé », parce que parfois la situation financière de l’entreprise est telle que vous n’avez plus les moyens de garder tous vos salariés.

Ce raisonnement qu’on a eu pour une entreprise, on peut l’avoir à l’échelle d’une nation. L’activité économique est fluctuante (elle « bouge » un coup vers le haut, un coup vers le bas) en fonction de la demande globale dans un pays.

La demande globale, c’est l’ensemble des achats qui sont effectué dans le pays (c’est la consommation des ménages, les investissements des entreprises et des administrations, les achats de biens et services par l’étranger (les exportations), etc…).

Si cette demande globale augmente, les ventes augmentent et les entreprises embauchent. Si cette demande globale diminue, les ventes diminuent, et le chômage augmente. Par rapport à ce qu’on a vu précédemment, la conclusion est importante : le chômage peut donc aussi être involontaire.

Ici, ce sont les fluctuations de l’activité économique qui peuvent générer un chômage que l’on appellera chômage conjoncturel, la conjoncture économique étant la situation économique d’un pays à un moment donné.








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